.fragments .fugitifs

N'y a-t-il que dans les endroits les plus reculés que l'on peut écrire - écrire vraiment.

 

L'histoire, elle, ne s'écrit pas : elle n'a pas d'autre lieu que son éternel mouvement.

Alors quoi, que reste-t-il ? Des flammes dont le seul rôle serait de finir de consumer l'essence ? À quoi bon alors...

On peut regarder le monde, le maudire pour ce qu'il est ou ce qu'il manque d'être, haïr toujours plus et toujours mieux.

On peut aussi se regarder soi. Se taire ne serait plus un silence dès lors mais une prière adressée à autrui.

 



frédéric netter fragments fugitifs contact [at] pely.net